Une semaine après la grande opération “déluge d’Al Aqsa” menée par le groupe des résistants musulmans Hamas, la guerre à Gaza s’intensifie. Plus de 2800 Palestiniens sont morts, dont 700 sont des enfants.
Dans le sens littéral et général, une guerre est une opposition de deux armées militaires, chacune défendant sa partie et sa cause. À Gaza, c’est plutôt une armée face à un peuple de deux millions innocents assiégés , confronté à une soif et une faim encore pires. Après que les forces d’occupation ont décidé de couper l’eau, l’électricité et la nourriture des habitants de la bande, ce qui ne se conforme pas aux lois internationales de la guerre déposées par les Nations Unies.
Le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Ashraf Al Qudra, a décrit la situation à Gaza comme un « génocide contre Gaza », sous les yeux du monde entier, qui continue de rester les bras croisés. Ce dernier a ajouté que plus de 55 familles palestiniennes n’existent plus dans le registre de la population à Gaza en raison des massacres commis par l’occupation sioniste.
Les hôpitaux à Gaza sont au pied de la rupture, plus de 50 000 femmes enceintes qui n’ont plus accès au soins à cause du non fonctionnement de la centrale de Gaza en coupant la seule source d’électricité de la bande.
Le matériel et les fournitures sanitaires n’ont plus suffisant dans la plupart des hôpitaux de la bande de Gaza qui ne fonctionnent que partiellement, tenant au compte les réserves du carburant qui seront épuisées dans les prochains jours. Quant à l’hôpital Ibn Hanoun , dans le nord de la bande, ne fonctionne plus à cause des roquettes aériennes répétées à proximité .
Lors d’une interview avec la CNN, le chirurgien anglais-palestinien Ghassan Abu-Sittah, récemment arrivé à Gaza, a affirmé que les hôpitaux de la bande de Gaza ne sont plus en mesure de faire face au nombre croissant de blessés chaque jour.
Ce dernier ajoute:”les habitants manquent de nourriture, les générateurs de l’électricité sont au point de rupture, et les réserves d’eau sont presque épuisées, il s’agit d’une catastrophe…une catastrophe d’origine humaine…les gens sont transportés, les maisons sont détruites”.
Quelques jours après le début des bombardements, les forces d’occupation sionistes ont lancé une roquette directement sur le passage de Rafah, empêchant toute aide arrivant de la frontière égyptienne.
Ces actions témoignent incontestablement d’une violation flagrante des droits internationaux, des droits civils, des droits des enfants, des droits des femmes, et des droits de l’homme en général. Pendant que le monde observe dans un silence persistant, les enfants de Gaza subissent les conséquences d’une nation arabe musulmane qui semble si soumise à une occupation ayant des visées géopolitiques sur l’ensemble du Moyen-Orient.