Cinq jours après la victoire de l’opération ‘Déluge d’Al-Aqsa’, menée par le groupe de résistants palestiniens musulmans du Hamas, la guerre persiste. De leur côté, les médias continuent de diffuser des informations loin d’être véridiques.
Dans les médias électroniques, journaux imprimés, télévisions et radios, le sujet prédominant est la guerre à Gaza. Les bombardements persistent, entraînant une augmentation du bilan des victimes, tant en termes de décès que de blessés.Des quartiers complètement disparus , des familles sans abri du jour au lendemain, des enfants désormais orphelins. Les conséquences sont lourdes, mais la résistance subsiste encore.
L’occupation sioniste, enragée par son échec humiliant, s’exprime à travers le lancement de roquettes destructrices en direction des citoyens palestiniens, sous prétexte qu’il s’agit de lieux de regroupement des activistes du groupe de résistants du Hamas.
Les médias, de leur côté, ne rapportent souvent que le point de vue israélien, considérant la situation comme un massacre terroriste et appelant à la compassion du monde. Mais pourquoi les médias sont-ils aveugles du côté palestinien ? Pourquoi parle-t-on d’un massacre que lorsqu’il s’agit d’Israéliens.
Le New York Times, le Washington Post, The Guardian, The Times et d’autres journaux internationaux continuent de rapporter principalement les victimes du côté israélien, qualifiant la situation de crime humanitaire et accusant le Hamas d’être une organisation terroriste, soulignant que “le terrorisme n’a pas de justification” , tout en ignorant complètement le côté palestinien. C’est un peuple qui a dû endurer plus de 75 années de massacres, de frustrations et de tortures. Depuis 1948, plus de cent mille Palestiniens sont morts, et les médias sont restés silencieux.
De leur côté, les journaux français n’ont pas hésité à exprimer de manière nette et forte leur position concernant le conflit à Gaza à travers leurs titres: « Le Hamas attaque Israël », « Le bilan s’alourdit à Gaza avec 1 200 personnes tuées par l’armée israélienne » et « Plus de 338 000 personnes déplacées à Gaza ».
Suite à une déclaration du président américain Joe Biden, dans laquelle il a affirmé avoir vu des images d’enfants décapités par des terroristes du Hamas, les médias mondiaux ont diffusé cette information erronée. Cela a entraîné une vague de colère et d’indignation au sein de plusieurs populations réclamant justice pour les enfants d’Israël.
Le lendemain, la maison blanche sort un communiqué dans lequel il exprime que le président n’avait pas vu ni pu confirmer de manière indépendante que des terroristes du Hamas avaient décapité des enfants israéliens et qu’il avait basé ses commentaires sur les affirmations du porte-parole de Netanyahu et sur les informations des médias israéliens.
Dans ce contexte, on a l’impression que le scénario de l’Irak se répète. En 2003, lorsque le gouvernement américain envisageait d’envahir l’Irak, il a lancé des informations complètement fausses pour justifier son opération meurtrière. Il a tenté de convaincre le monde que ce pays détenait des armes nucléaires bien développées et que le monde était en danger si aucune intervention n’avait lieu. Le bilan de cette tragédie : plus d’un million de morts, dont la plupart étaient des citoyens innocents .
Pourquoi les médias n’évoquent-ils pas les massacres que le peuple palestinien a subis et subit encore depuis 1948 ? Pourquoi ne parle-t-on jamais de la détention des otages palestiniens depuis 2016 ? Pourquoi les médias semblent-ils aveuglés lorsque c’est Israël qui décide d’attaquer des citoyens innocents ne se conformant pas aux règles du droit international ? Pourquoi les Nations Unies, censées défendre les droits de chaque innocent, n’appliquent-elles pas la loi vis-à-vis des massacres et des génocides de l’armée israélienne ? La réponse à toutes ces questions est si claire qu’elle est malheureuse : Israël détient le pouvoir du monde entier, y compris toutes les plateformes médiatiques.