Après l’attaque menée par le groupe de résistants musulmans du Hamas le 7 octobre 2023, au cours de laquelle ils ont réussi à franchir les frontières des forces d’occupation israéliennes et à capturer plusieurs otages parmi lesquels des civils et les soldats, le ministère de la Défense de l’occupation sioniste a répondu par des bombardements successifs sur divers endroits de la bande de Gaza, touchant ses habitants.
Sans aucun doute, ces trois derniers jours ont marqué un tournant avec des événements douloureux, que ce soit pour les musulmans ou pour les sionistes, suite à la victoire inédite de l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” et à la surprise persistante d’Israël. De nombreuses parties du monde extérieur ont vivement clamé leur position.
La plupart des capitales européennes n’ont pas hésité à exprimer haut et fort leur soutien inconditionnel à l’État “d’Israël”, justifiant cette position en qualifiant l’incident d’une attaque terroriste. Elles ont souligné la nécessité de lutter contre le terrorisme dans le monde entier.
Les Nations Unis de leur part, ont clairement déclaré que le Hamas est un groupe terroriste qu’il faut combattre. De plus, elles ont émis une ordonnance visant à suspendre toute forme d’aide à la Palestine.
Quant aux États-Unis, le président Joe Biden a prononcé un discours sans précédent pour exprimer son soutien total à l’occupation sioniste. Il a déclaré : “C’est une attaque orchestrée par l’organisation terroriste du Hamas. En ce moment de tragédie, je veux dire au monde et aux terroristes partout que les États-Unis soutiennent Israël, et que nous ne manquerons jamais de les soutenir dans leur droit à se défendre.” En réponse à cette situation, le Pentagone a décidé d’envoyer une aide militaire non négligeable vers la Méditerranée orientale, comprenant le porte-avions USS Gerald R. Ford et les navires de guerre qui l’accompagnent.
Toute personne observant la situation du point de vue global se posera la question suivante : Si le monde occidental soutient et affiche clairement son parti pris en faveur d’Israël, qui prendra la défense de la Palestine ? Pourquoi les capitales arabes restent-elles souvent silencieuses ? Pourquoi la Palestine semble-t-elle seule face au reste du monde ?
D’un point de vue géographique, en commençant par les pays frontaliers, l’Égypte, en tant que nation musulmane, maintient un silence apparent. À vrai dire, quelles étaient les attentes à l’égard d’un pays qui fut le premier État arabe à avoir officiellement reconnu Israël en 1979, à la suite des accords de Camp David?
Le nuage de silence arabe s’étend jusqu’à la Jordanie, le pays frontalier de l’est avec la Palestine, qui se contente d’appeler à la nécessité d’arrêter l’escalade entre les Palestiniens et les Israéliens. À cette position s’ajoutent la plupart des nations arabes, notamment les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Cette dernière, censée être la première à défendre clairement la Palestine en raison de l’importance cruciale de la mosquée Al-Aqsa dans l’islam, reste également en retrait.
Pendant que les États-Unis envoient un navire militaire hautement équipé avec les dernières technologies pour défendre Israël, les États arabes se contentent d’appeler à la paix. La différence est manifeste : alors que les nations musulmanes devraient s’unir pour défendre ce qui est mentionné dans le Coran sacré, c’est plutôt l’Occident qui domine la situation.
L’affaire palestinienne concerne chaque Arabe musulman. Il est essentiel d’expliquer aux nouvelles générations que défendre la Palestine est un droit, tout comme n’importe quel autre droit. C’est ce qu’Allah nous a décrété dans le Coran sacré.
Le silence constant face à de telles situations ne fait que manifester la peur et la crainte, ce qui contredit la dignité arabe.
« سُبْحَانَ الَّذِي أَسْرَى بِعَبْدِهِ لَيْلًا مِنَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ إِلَى الْمَسْجِدِ الْأَقْصَى الَّذِي بَارَكْنَا حَوْلَهُ لِنُرِيَهُ مِنْ آيَاتِنَا إِنَّهُ هُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ »